• Une fois de plus je n'ai pas tenu ma promesse. Je voulais écrire pendant le séjour pour tenter de donner l'évolution sur place, mais ce qui devait arriver arriva : j'ai été pris par le temps. 

    Les premiers jours ont été calmes, je l'ai dit. Tout a commencé à s'accélerer pendant le week end. Les profs nous ont d'abord annoncé que nous devions traiter un sujet individuellement, à finir sur Bordeaux lors de la post production. Après maintes recherches, j'ai fini par trouver une vague idée de sujet. J'ai utilisé le samedi pour tenter de réaliser ce reportage. Mais faut bien avouer que partir seul en interview dans une langue qui n'est pas la vôtre, c'est pas toujours simple. C'est même souvent dur. Il faut aussi savoir que Birmingham se distingue par un accent très prononcé et très difficile à comprendre pour le non-initié. On n'a malheureusement pas assez travaillé sur cette donnée en amont. 

    L'autre projet qui a contribué à stimuler mon week end est l'émission de radio réalisée depuis Birmingham pour la radio extérieure d'Espagne, diffusée dans les pays francophones (oui, faut s'accrocher sur celle là !). En gros, l'idée était de faire découvrir la ville et quelques aspects de sa culture par plusieurs sujets réalisés en amont et mis en valeur par deux présentateurs en direct. L'émission a eu lieu lundi, et tous les sujets devaient être terminés la veille au soir. Premier problème quand on voit le peu de temps qu'on a eu pour réaliser ça. Lundi à midi, tout était bouclé. Les répétitions pouvaient commencer. Second problème, la ligne nous permettant de nous relier à l'Espagne n'a jamais voulu fonctionner. Résultat, l'émission a été faite par téléphone portable, avec une qualité forcément moindre. Mais dans la difficulté, nos présentateurs ont réalisé un super boulot.
    Réécoutable ici ==> http://www.rtve.es/alacarta/audios/programa/emission-francais-birmingham-nous-fut-contee/1828974/

    Il ne restait donc plus qu'un jour et demi à l'issue du montage radio. L'occasion de repartir en express sur un reportage l'après midi et de peaufiner le dernier jour, le lendemain. Ce mardi a vraiment été une course contre la montre en ce qui me concerne. Le matin, j'ai dû retravailler mon sujet individuel, repartir en interview. En début d'après midi, il a fallu partir en train hors du centre pour un sujet vidéo et le soir pour terminer, une ultime interview.  Avec un départ mercredi à 5h, il m'en fallait pas plus.

    Bon, au final, quoi penser de Birmingham me direz-vous ? On m'avait vendu du multiculturalisme, j'en ai eu. On m'avait parlé de culture, de cultures même, j'ai vu tout ça. Mais c'est frustrant de rester si peu au final. On aimerait mieux en savoir sur les sujets des autres, pouvoir en parler ensemble autour d'une vraie conf de rédac, constructive. Malheureusement, le peu de temps sur place oblige à des conf de rédac peu constructives collectivement, c'est dommage finalement. J'ai donc une vision très parcellaire de Birmingham, mais j'ai trouvé dans le centre un contraste étonnant dans l'architecture, où le vieux cotoie le neuf, où les communautés se croisent sans réellement vivre ensembles. Ville étonnante, bruyante en son centre et avec une périphérie très étendue et plus calme. Peut-être que j'y retournerai jamais et je regrette n'en avoir vu qu'une si petite partie. Frustration du touriste mais aussi du journaliste. En une semaine, il est dur de s'approprier une ville, de partir en reportage surtout pas dans sa langue. On a certainement eu un probleme de compréhension avec l'équipe pédagogique sur le contenu de ce mot "Kultur". Qu'est ce qui en fait partie, qu'est ce qui n'en est pas ? J'ai l'impression qu'on nous a beaucoup laissé voir ce que ça donnerait sur place. Au risque de se planter, logiquement.

    Maintenant, commence le travail de post-production (voilà pourquoi j'ai écrit "presque" dans le titrre). Il faut écrire, monter, couper, trier, légender tout ce qu'on a rapporté de Birmingham. 10 jours pendant lesquels les différentes plateformes vont être alimentées à foison, on l'espère. 10 jours qui feront de BKL4 une réussite ou un fiasco. Et vous pourrez bien entendu nous suivre sur tous les liens que j'ai partagés la dernière fois.

    Sur ce BKL se termine la première année d'IJBA. Déjà ! Je réécrirai une ultime fois pour un bilan de la post-prod de BKL et pour un bilan "à mi-étape" donc puisque 50% de l'IJBA a été fait. Pendant 4 mois, le blog ne sera donc plus trop alimenté puisque nous serons tous en stages jusqu'en octobre.  L'an prochain, j'essaierai de faire en sorte que ce blog ne soit une oeuvre individuelle mais collective. Je voudrais une personne de chaque spécialité que propose l'IJBA pour raconter sa 2ème année. Le projet est en cours.

    Sinon, pour finir, je souhaite bonne chance à tous ceux qui passeront le concours de l'IJBA aujourd'hui. Surtout soyez concis, clair, précis et originaux. Ca sera déjà super ! Et peut-être à l'année prochaine donc pour les 36 prochains chanceux !


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  • Ca y est ! Les 36 étudiants de Master 1 de l'IJBA ont embarqué pour BKL4 (comprenez Birmingham Kultur Lab 4ème du nom) direction Birmingham donc.

    On va avant de détailler ce qu'on fait actuellement, revenir sur la préparation de ce voyage et ce qu'on a eu tort d'appeler « la pré-prod »

    J'avais écris il y a quelques mois déjà que le voyage en Angleterre se planifiait petit à petit mais que la promo avait du mal à rentrer clairement dans le sujet. Quelques réunions ont donc tenté de nous faire rentrer dans le vif du sujet. Recherches sur la ville, son patrimoine, son histoire, sa culture, tentatives de trouver des sujets intéressants à traiter sur place, prémices de prise de contact … Les trois professeurs référents sont à notre écoute mais ont laissé trop de temps entre chaque réunion. Résultat : on bosse un peu pour BKL, on oublie, on ne fait plus rien et 2 mois plus tard vient la réunion suivante. Un peu plus de suivi de ces réunions nous aurait peut-être permis d'arriver moins dépourvus en ville. Les profs ont joué la carte de l'autonomie et c'est certainement la meilleure face à d'apprentis journalistes. A nous de nous prendre en main.

    Le résultat est bien meilleur que ce que j'escomptais. De nombreux sujets sont proposés dans différents thèmes (musique, arts, culture, médias, nourriture …)

    Il faut bien comprendre que BKL est avant tout une aventure numérique. Tout est hébergé sur différentes plate-formes gratuites nous permettant de toucher à tous les supports : Facebook et Twitter pour le relais sur les réseaux sociaux, Youtube pour la vidéo, Soundcloud pour les sons, Pinterest pour les images ou encore Scoop.it pour agréger nos articles publiés sur un Tumblr.

    C'est une aventure super intéressante car elle nous permet justement de toucher à tout type de support. Et elle doit nous forcer à le faire, même si nous ne sommes pas à l'aise avec tout. Sujets vidéo, radio (une émission spéciale est prévue pour les étudiants volontaires), photo-reportage ou articles écrits … Bref, toute une palette s'offre à nous. Il n'y a plus qu'à !

    Contrainte de l'emploi du temps, BKL se trouve juste au retour des vacances / stages d'avril. On est donc tous un peu rouillés quand on revient et on n'a plus tout à fait la tête au voyage. Lundi et mardi sont donc consacrés à se remettre au taf, à peaufiner son sujet, son angle, à travailler en équipe … Et surtout à faire sa valise et ses démarches administratives (changement de monnaie, assurance …)

    Mercredi 15, c'est le grand départ. On prend l'avion à Mérignac vers 15h direction Gatwick en banlieue londonienne. Après 2h d'attente à l'aéroport, 1h30 de bus jusqu'à Victoria Station à Londres, 1h d'attente à nouveau, 3h de bus jusqu'à Birmingham et 20 min de marche dans le froid et la nuit, les 35 étudiants (oui, entre temps on en a paumé une qui, rassurez-vous, nous retrouvera le lendemain) arrivent enfin à Hatters Hostel et goutent à un repos mérité (par chambrées de quatre, six ou huit)

    Mercredi 16, on se met enfin au boulot après quelques cakes and cups of coffee gentiment offerts par l'Université de Birmingham. Au programme : découvrir un peu la ville mais vite quitter la posture du touriste pour endosser le costume de journaliste. La démarche n'est pas si simple : tous nos contacts sur place ne nous ont pas nécessairement répondus avant de venir et ne répondent toujours pas. Dans notre tête, il y a ce qu'on a prévu de faire, ce qu'on pense vraisemblablement faire et ce qu'on fera réellement. Et je pense d'ores et déjà que les trois données sont différentes.

    Je m'attarde pas trop sur cette première journée de « travail » car elle est différente pour chacun d'entre nous. Je termine en vous disant à très vite (je vais essayer de poster au fur et à mesure notre avancée mais vu la qualité du wifi ici je ne promets rien) et en vous laissant les quelques liens par lesquels vous pouvez nous suivre

     

    Le Tumblr avec les articles (work in progress)

    http://birminghamkulturlab.tumblr.com/

    Le Scoop.it qui est la vitrine de BKL

    http://www.scoop.it/t/birmingham-kultur-lab

    La page FB à liker

    https://www.facebook.com/pages/Birmingham-Kultur-Lab/548655741822898

    Le compte Twitter à suivre

    https://twitter.com/BirminghamKL4


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