• Réunion de rentrée et prémices d'un week-end agité

    Jeudi 20 Septembre, il est 14h et je me trouve pour la deuxième fois de ma vie devant le batiment moderne de l'IUT Michel de Montaigne de Bordeaux, qui abrite les locaux de l'IJBA. Paradoxalement j'étais bien plus stressé jeudi dernier que lors de ce beau jour du mois de juin qui m'a conduit à l'oral du concours. Ce jour marquait le début de mes vacances et la fin de la si longue période des concours. Il ne revêtait pas d'angoisse particulière puisque je disposais une porte de sortie dans une autre école dont le résultat était tombé quelques jours plus tôt. Ce jour là donc, me parait bien loin lorsque je sors du tram C qui me dépose à quelques encablures de l'école.
    Plus qu'une demie-heure avant la rentrée. Celle qui marque le coup d'envoi de 2 ans dont personne ne sait la teneur qu'ils vont prendre. J'aperçois de nombreux étudiants, certains seuls, d'autres déjà en groupe. Certains cherchent des têtes connues, d'autres patientent tranquillement.

    Réunion de rentrée et prémices d'un week end agité

    Le batiment de l'IJBA, rue Jacques Ellul (photo Wiki)

    Je me dirige fébrilement vers la salle 213, la grande salle des étudiants de l'IJBA où (presque) toute l'équipe pédagogique se tient devant nous. Le directeur de l'IJBA en bon chef d'orchestre, prend la parole en premier pour nous souhaiter la bienvenue. Il tente de nous expliquer en quoi vont consister ces 2 ans. Je décroche quelque peu. Assimiler toutes ces choses en quelques minutes relève de l'impossible pour moi. Je joue déjà avec le stylo qu'on nous a distribué. Je masque un peu ma crainte. Chaque enseignant et membre du personnel administratif se présente puis c'est au tour de chaque étudiant de faire de même.
    Je constate à mon fort étonnement que la promo 2012 est très jeune. Entre 22 et 23 ans de moyenne d'âge. Pour la plupart, nous avons Bac + 3 ou 4. Rarement plus. Mon impression est confirmée par les dires de la "mère" de l'IJBA, l'ancienne directrice, qui coordonne aujourd'hui de nombreux projets. En fait, ses fonctions sont tellement diverses et étendues, et ses missions si nombreuses, qu'un simple "titre" ne peut définir ce personnage atypique au caractère bien trempé. Cette professeur sait ce qu'elle veut, elle sait ce qu'elle attend de nous. L'inverse étant malheureusement moins vrai !!

    Après un tour de table enrichissant où je tente d'intégrer quelques prénoms et visages de mes 35 camarades, place déjà au premier cours avec l'ex patronne de l'IJBA justement : le reportage bordelais. On rentre vite dans le vif du sujet. Elle explique brièvement le but de l'exercice : découper Bordeaux en 18 quartiers et travailler en binome sur un quartier, son histoire, ses habitants et retranscrire le tout le lundi et mardi suivant. Tout le monde semble abasourdi. Pour ceux qui n'étaient pas entièrement revenu de vacances, l'atterrissage est quelque peu brutal ! 
    A peine quelques mots échangés avec mes voisins directs qu'il faut établir un binome et sélectionner un quartier dans une ville quasi-inconnue. On choisit (par défaut) le quartier de la Victoire, bastion estudiantin s'il en est, et ses faubourgs sud. Je n'ai aucune idée de comment traiter le sujet, ni quel angle utiliser, ni sous quelle forme présenter ce travail. Je suis perdu, disons-le ! Heureusement, quasiment toute la promo décide de fêter la rentrée en allant boire un verre quartier Saint-Michel, histoire de faire plus ample connaissance. La journée se termine mieux qu'elle n'avait débutée même si l'épine du reportage bordelais est bien enfoncée dans notre pied.

    Réunion de rentrée et prémices d'un week end agité

    Le quartier Saint-Michel

    La promo 2012-2014 de l'IJBA

    Vendredi, après une brève visite des locaux, le directeur nous reçoit pour nous parler de notre avenir, à l'école et à sa sortie. A peine rentré, on nous parle déjà de la sortie et des concours organisés par les médias pour décrocher un stage ou un CDD. Autant dire qu'il assome la promo en quelques minutes. Son discours en est presque dur à digérer. J'ai l'impression, pour ma part, que trouver un job relève du miracle même en passant par une école reconnue (dont le concours est pourtant difficile et selectif) et qu'il n'y a que par la voie des concours de presse qu'on arrivera peut-être à décrocher un CDD. Ca fait mal et les illusions se brisent rapidement.

    L'après-midi, suite du premier cours avec une grosse présentation de la ville. L'Histoire, les données sociales, la politique, les clichés ... tout y passe. C'est très intéressant de comprendre enfin un peu mieux notre terrain de jeu. Bordeaux a une histoire particulière puisqu'elle a connu ses heures de gloire économiquement parlant à des heures bien plus sombres "humainement" parlant : celles du commerce triangulaire. La gestion de cet héritage est difficile et la ville a connu une forte modernisation et réhabilitation depuis une dizaine d'années (toujours en cours). Mais je ne souhaite pas encore rentrer dans les détails car je compte faire un article plus centré sur le reportage bordelais.
    A 17h, premiers pas sur le terrain pour tenter de débroussailler tout ce grand espace qui nous est attribué. En 2h, on n'avance pas d'un pouce ou alors dans des directions qui ne semblent pas être les bonnes. On le comprend vite : le week end va être long et compliqué. L'avenir me montrera que je ne croyais pas si bien dire !! 

     


    Tags Tags : , , ,
  • Commentaires

    1
    jeje346
    Samedi 29 Septembre 2012 à 13:06

    Ton article est très intéressant, et bien écrit.

    C'est une excellente initiative et idée que de témoigner de la vie dans une école de journalisme. Tu apportes de nombreuses informations sur ta propre expérience qui peuvent éclairer beaucoup de candidats aux concours de journalisme.

    Bonne continuation, et merci pour ton blog.

    Jérémy

     

     

     

     

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    philesj
    Vendredi 12 Octobre 2012 à 21:18

    Certes instructif sur le fond ; néanmoins je relève tout de même pas moins de quatre fautes d'orthographe, ce qui est regrettable pour un futur journaliste.

    Mais continue comme ca ;)

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :