• Ca y est, je m'attaque (enfin) à cet article sur les concours ! J'avoue que je ne sais même pas trop comment l'entamer tellement la préparation des concours peut être très diverse et propre à chacun d'entre nous. 

    Commençons par le commencement ! Il existe en France plus d'une centaine de formations en journalisme dont seulement 13 sont reconnues par la profession, plus précisement par la Commission paritaire nationale de l'emploi des journalistes (CPNEJ).
    On trouve parmi ces 13 formations, 5 à Paris (CFJ, CELSA, IFP, Sciences Po, IPJ) et 8 en province (Toulouse, Grenoble, Marseille, Lille, Strasbourg et Bordeaux ainsi que les IUT de Tours et Lannion).

    (J'édite et précise : depuis cet article, il existe une 14eme formation reconnue : l'IUT de Cannes)

    I) Les dossiers de candidature

    Toutes ces 14 écoles demandent de préparer un concours pour intégrer leur cursus Master, sur 2 ans donc (on mettra de côté les IUT de Tours et Lannion qui forment juste après le Bac, sauf en cas d'année dite spéciale où la formation dure 1 an). 
    Il faut savoir qu'à ces concours se présentent environ entre 600 et 800 personnes pour une trentaine d'étudiants pris au final (après les épreuves écrites et orales). Pas d'alarmisme cependant. Les 600-800 que vous voyez dans un concours sont en partie les mêmes que vous reverrez dans un autre concours. Ainsi, les chances d'intégrer une formation reconnue, si elles sont plutôt faibles, existent bel et bien. 

    Il ne reste plus qu'à cibler les concours que l'on souhaite passer. Je vais alors parler de mon parcours perso qui ne doit pas être vu comme une vérité générale. Je vous conseille de cibler géographiquement les concours des écoles les plus proches de vous ou celles pour lesquelles vous avez un intérêt particulier ou encore celles pour lesquelles les épreuves écrites vous parlent le mieux. 
    Il y a 11 concours dans les 6 premiers mois de 2013, c'est beaucoup. Pour ma part je n'en ai passé que 4. En effet, la préparation aux concours est quelque chose de long et complexe et se déplacer dans toute la France pour aller à un examen de ce genre est assez usant. Bien sûr, certains pourront en passer plus afin de multiplier les chances et d'autres en passeront moins, mais là encore il n'y a pas de règles.

    Reste à remplir les dossiers de candidature avant la date limite. J'ai repéré les dates de cette année, voilà ce que ça donne. J'ai également ajouté quelques liens vers les sites pour que vous puissiez voir le type d'épreuve.

    CELSA : Candidature du 19/01 au 11/03, écrit le 12 avril http://www.celsa.fr/admission-master-journalisme-calendrier.php

    CFPJ et IPJ (concours PEMEP) : Candidature jusqu'au 13 mai, écrit le 1er juin https://www.concourspemep.fr/2011_form1.asp

    CUEJ (Strasbourg) : Candidature jusqu'au 1er avril, écrit les 17 et 18 avril http://cuej.unistra.fr/fileadmin/upload/DUN/cuej/publications/Concours_CUEJ_2013.pdf

    Sciences Po : Candidatures terminées, écrit le 4 mars

    EJT (Toulouse): Candidature jusqu'au 24 mai, écrit + oral les 10-11-12 juin http://www.ejt.fr/index.php?page=admission

    ESJ (Lille) : Candidature jusqu'au 30 avril, écrit le 4 juin http://esj-lille.fr/etudes/concours/journaliste-generaliste/

    EJDG (Grenoble) : pas encore de dates http://ecolejournalismegrenoble.wordpress.com/lacces-au-master-journalisme/

    EJCM (Marseille) : candidature jusqu'au 20 avril, écrit le 21 mai http://ejcam.univ-amu.fr/formations/master-info-com-specialite-journalisme

    IFP : Candidature jusqu'au 22 mars, écrit le 16 mai http://ifp.u-paris2.fr/97890704/0/fiche___pagelibre/&RH=IFP-JOURNAL&RF=IFP-JADMISSION

    IJBA (Bordeaux) : Candidature jusqu'au 22 mars, écrit le 25 mai http://www.ijba.org/recrut.html

    Je précise un dernier point : les concours sont payants. De 50 à 250€ pour les plus chers. Vérifiez bien aussi cela avant de vous inscrire au risque que votre année de concours vous coûte un bras entre ça et les billets de train (+ l'hébergement => voyez avec l'excellent site Couchsurfing pour cela)
    Certaines écoles sont payantes également, ce sont des formations privées. D'autres, rattachées à l'université sont gratuites (ou presque => frais universitaires). A prendre en compte aussi. Je vous invite à visiter ce site : http://www.cnmj.fr/basedocumentaire/ecoles-journalisme-reconnues/

     

    II) La préparation en elle même

    La plupart des concours demandent la même chose : une bonne connaissance de l'actualité, une bonne culture générale, savoir manier la langue française et aussi l'anglais. Il va donc falloir travailler ces 4 points.

    L'actu est l'un des points essentiels. Sans maîtrise de l'actu, n'envisagez même pas les concours. Alors il faut lire des quotidiens, des sites internets (des grands médias, mais aussi des pure players comme Rue89, Mediapart, Slate, Huffington Post etc) mais il faut surtout ficher !!
    Et c'est pas l'étape la plus agréable ! Essayez toutes les semaines (c'est un rythme plutôt correct) de faire des fiches sur l'actu de la semaine écoulée. Regardez bien sûr l'économie, les affaires nationales, les nominations à droite à gauche mais aussi les élections à l'international ... Soyez ouverts, prenez les infos utiles, faites en des fiches et relisez-les souvent !
    Pour savoir "ce qui tombe aux concours" je vous invite à consulter les annales des concours, souvent dispo sur les sites des écoles (ou parfois en cherchant bien sur le net). Ca donne une idée des questions qu'on pose. 

    Petit conseil : repérez bien aussi certains faits divers qui vous paraitraient anodins et essayez d'en retenir certains. Des fois ça sauve de savoir qui a gagné tel concours d'invention farfelue aux Etats-Unis. 

    Je vous invite à consulter sans plus attendre les Rattrapages de l'actu qui m'a bien aidé sur certains points que j'avais laissé passer : http://rattrapages-actu.fr/. Regardez également sur Categorynet, un membre dénommé LePape publie de temps à autres quelques questionnaires d'actu très représentatifs de ce qu'on peut demander en concours. Un exemple ici : http://www.categorynet.com/boards/viewtopic.php?f=62&t=23753

     

    En ce qui concerne la culture générale, je pense pas qu'il y ait une véritable "règle d'or". Pour ma part, je me suis documenté sur beaucoup de grands thèmes d'actu et j'ai tourné autour pour muscler un peu ma culture gé. Par exemple, les printemps arabes m'ont conduit à me poser de nombreuses questions sur le monde arabe en lui même et ainsi à me documenter là dessus. Idem en ce qui concerne la crise de la zone euro qui m'a poussé à developper mes compétences en économie.
    Regardez bien également le fonctionnement des grandes institutions internationales (ONU, OTAN, UE etc ...), ça peut toujours servir.

     

    Pour le français, rien de mieux que de s'acheter un Bescherelle et d'en lire un peu tous les soirs. C'est rébarbatif mais ça passe vite de cette manière. Faites des exercices de grammaire, faites des dictées et cherchez à gommer vos erreurs un maximum. Dans les copies, les fautes d'orthographe sont très très mal vues.

     

    Pour l'anglais, là aussi pas de règle ! Entre un séjour à l'étranger, regarder des films et séries en anglais ou bosser de la grammaire dans les livres, tout est bon à prendre. Certaines écoles demandent un haut niveau d'anglais, d'autres n'en demandent quasi pas (Bordeaux et Strasbourg notamment) estimant que le niveau d'anglais est acquis pour tout le monde.

    Après, y'a bien entendu des épreuves spécifiques à chaque école et je ne saurai trop vous dire comment s'y préparer ... Personnellement je n'ai pas fait de formation pour préparer les concours. Elles sont assez chères mais ont l'avantage de préparer leurs élèves à certains exercices pratiques comme la note de synthèse souvent demandée aux concours. En plus, le suivi de l'actu est plus simple dans ces formations. Mais elles n'assurent pas la réussite, loin de là. Chaque année, beaucoup de personnes allant dans ces formations échouent, et d'autres qui se préparent seuls réussissent. Et dans notre promo, moins de la moitié des personnes ont fait ce genre de préparations aux concours.

    Pour revenir sur ces épreuves spécifiques à chaque concours, je vous invite également à consulter (ou acheter) le livre : Comment réussir le concours d'entrée en journalisme. Il revient sur ces épreuves spéciales et donne quelques conseils intéressants. On peut le commander ici : http://www.amazon.fr/Journaliste-Concours-dentr%C3%A9e-%C3%A9cole-journalisme/dp/2216113158

    III) Ecrit et oral

    A l'écrit, soyez calmes. Vous serez 600, 800 parfois plus. Y'aura pas de place pour tout le monde. Mais si vous conservez votre sang froid, vous avez vos chances ! Suivez bien l'actu comme vous l'avez fait depuis des mois et ça ira. Faites de votre mieux, organiser votre temps du mieux possible et surtout rendez quelque chose d'intéressant, de lisible et sans fautes ! Ca sera déjà beaucoup !

    A l'oral (si vous y êtes), concentrez-vous sur l'impression que vous laissez. Soyez sobres et surtout, soyez calmes ! D'un calme olympique. Ne vous laissez perturber par rien. Pas même une question piège à laquelle vous ne connaissez pas la réponse. Répondez simplement que vous ignorez et concentrez vous sur la suivante.
    Restez toujours souriants et confiants, comme si rien ne vous perturbait. 
    Dans les oraux où il faut préparer quelque chose à l'avance (comme l'IJBA par exemple), faites quelque chose que vous maitrisez bien. Le stress de l'oral peut parfois vous faire oublier des choses, donc si vous maitrisez à l'avance le sujet, c'est mieux pour pas se perdre.
    Ne jamais se laisser impressionner par le jury. Ils sont là pour vous destabiliser, vous faire les détester et se donner des rôles. Ne tombez surtout pas dans le panneau. Restez calmes et sûrs de vous ! C'est LA clé pour parvenir à décrocher une place parmi les heureux élus.

     

    Cet article est forcément incomplet et très subjectif. Peut-être que j'en referai un si jamais des questions supplémentaires se posent. Pour le moment, essayez de faire avec ça ! Bon courage (il vous en faudra) !!


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  • J'ai sciemment décidé d'attendre un peu avant d'écrire à la rentrée pour pas dire grand chose. A l'IJBA, la promo est maintenant scindée en 3 groupes de travail de 12 personnes qui vont s'atteler à une spécialité pendant 3 jours tous les 15 jours : TV / Radio / Imprimatur. L'autre semaine qui sépare ces ateliers est composée pour moitié de conférences avec des journalistes pro sur différentes rubriques d'un journal (politique, faits divers, sport, justice ...) et pour moitié de cours magistraux (sociologie, ethique des médias ...). Je parlerai de tout ça quand on en aura eu un aperçu plus large.

    Alors kézako cet Imprimatur ? Il s'agit d'un journal format magazine produit de A à Z par les étudiants en M1. Tout a commencé avant les vacances de Noël où le prof chef de projet nous a demandé de chercher des sujets ayant un rapport avec Bordeaux pouvant être traités dans ce mag.
    Bon, j'avoue que trouver des sujets pour remplir 24 pages à 12 a pas été forcément simple, d'autant plus que mon groupe était le 1er à commencer l'atelier Imprimatur et n'en connaissait pas vraiment le fonctionnement.

    Au retour des vacances, une conférence de rédaction a été organisée. Les sujets sont listés, les angles vaguement abordés et le chemin de fer du numéro 676 établi. 

    Imprimatur #676 : le 1er mag de la promo 2014 !

    Voilà un peu ce que ça donnait. Restait "plus qu'à" prendre nos RDV et surtout écrire nos papiers en grosso-modo 5 jours. Pour environ 1 à 2 papiers par personne, il y a parfois eu quelques coups de stress mais le mardi dans la journée, le dernier papier était écrit et la mise en page du Mag sur InDesign pouvait se poursuivre sans contre-temps.

    Mercredi à 17h : tout est maquetté à la perfection, relu et corrigé. Tout est envoyé à l'imprimeur en fin d'après midi et prêt à sortir le lundi suivant (soit aujourd'hui).
    Le résultat est à la hauteur de nos espérances !

    Imprimatur : le 1er journal de l'IJBA

    Tiré à 500 exemplaires, l'Imprimatur n°676 sera distribué gratuitement sur Bordeaux (et aussi à nos familles et amis, ce qui doit bien représenter 3/4 des exemplaires distribués).

     


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  • "Tiens, ca y est il se décide à écrire ?" Je m'étais déjà excusé d'avoir laissé passé beaucoup de temps entre mes 2 derniers articles. Je réitère cela avant de commencer celui-ci. Au vu du titre, on comprend que c'est un article un peu "fourre-tout" que je vais cependant tenter de bien structurer. 
    Mon post comprendra donc 3 parties : les reportages réalisés ces derniers temps et autres travaux journalistiques - les cours de "technique" et les partiels (car oui, il y en a !) Allez, en avant !

    I) Reportages et productions journalistiques

    Nos cours d'écriture informative se sont pas mal réduits. Les travaux à rendre, eux, non. Une conférence de Michel Rocard sur les 30 glorieuses lors de l'inaguration d'un festival fut l'occasion d'un papier d'annonce assez complexe. La conf de Rocard étant longue et technique, en faire un papier fut une tâche ardue. C'est le dernier article d'une série qui avait commencé en septembre. 
    S'ouvre alors la page des 2 reportages qu'on nous a demandés. L'un pour être publié sur un blog (www.ceciestunexercice.wordpress.com), l'autre étant uniquement lu par la prof. J'avais déjà évoqué ce dernier il y a quelques temps. Il s'agit d'un reportage de 9000 signes sur un sujet libre avec pour seule contrainte : "aller là où la presse ne rentre pas". On a été assez interloqués par cet intitulé. Si la presse n'y rentre pas, comment y rentre-t-on ? Il s'agissait plus précisement de faire un reportage sur un thème difficile d'accès, où il fallait "batailler" selon les termes employés.

    Je dois bien avouer que le reportage publié sur le blog Ceci est un exercice est, selon moi, une grande réussite collective. J'ai lu quasiment tous les papiers et j'ai été assez impressionné par la qualité de certains. Quant au second reportage, le fait qu'il ne soit pas publié fait que je n'ai pas de retour collectif. Mais, ce qui revient le plus souvent dans les commentaires de mes camarades est la difficulté de réalisation de l'article, de pénétrer dans un domaine "réservé". Manque de chance pour certains peut-être ? En tout cas, en ce qui me concerne, j'ai beaucoup aimé ce type d'exercice qui demande beaucoup d'investissement et de temps. 

    Je termine ce paragraphe par 2 bonus "rencontres", dus à notre prof d'analyse des médias. Les M1 de l'IJBA ont pu organiser 2 débats avec 2 réalisateurs de documentaires. Yves Jeuland s'est déplacé à l'IJBA mi décembre pour une Masterclass (genre de cours organisé par un intervenant) sur son travail de documentariste. C'était non seulement très bien organisé mais super intéressant. Yves Jeuland était surtout venu pour parler de son film réalisé sur Georges Frêche, Le Président. En le regardant chez moi, j'avais assez peu apprécié ce docu, mais quand Y. Jeuland explique sa démarche, son environnement de travail, ses anecdoctes, pourquoi il filme ça plutôt que ça ... eh bien j'ai compris beaucoup de choses et j'ai pu mieux réfléchir à son travail. Je n'ai malheureusement pas pu assister à tout puisque je devais m'occuper d'une partie de la 2ème rencontre avec une réalisatrice.
    Cette autre "rencontre-débat" s'est déroulé quelques jours plus tard et a vu l'intervention de Stéphane Mercurio à l'IJBA. La belle-fille du dessinateur Siné est venu présenter son documentaire relatant des droits fondamentaux des prisonniers : "A l'ombre de la République". Dans ce cadre, elle est venue répondre aux questions des élèves sur deux thèmes : comment filmer la prison et quel avenir pour les prisons. Là encore, c'était très intéressant et je remercie encore les deux réalisateurs pour leur gentillesse et leur disponibilité.

    Reportages / Technique / Partiels

    Reportages / Technique / Partiels

    Yves Jeuland                                                 Stéphane Mercurio

    II) Cours de technique

    Passons sans transition aux cours de technique dont je voulais parler depuis un petit moment. En plus de l'écrit, on bénéficie aussi d'une formation radio et TV. Celle-ci commencera après Noël. En attendant, on doit se contenter de cours de prise de son, de vidéo et aussi de photo (dont j'ai déjà un peu parlé)
    Ces cours sont souvent bons (même si j'ai regressé en photo, ce qui n'était pas simple !), mais sont trop peu nombreux et trop espacés. 
    La prise de son et la vidéo nécessitent la prise en main de logiciels complexes (Netia en son et FinalCut en vidéo) et qui ne se manient bien qu'avec de la pratique régulière. Malheureusement, les cours sont tellement espacés qu'on passe plus de temps au 2nd cours à se rappeler ce qu'on a fait au 1er cours plutôt que d'avancer efficacement.
    Ces critiques sont valables également pour les cours de maquette (qui nous serviront après janvier pour la mise en page de notre futur mag') avec In Design.

    La prise en main des appareils (appareils photo, caméras, Nagra pour la prise de son) est aussi trop courte et trop sommaire ... C'est encore assez dommageable pour nous. Après 3 cours de chaque (photo, son, vidéo, maquette), j'ai une maitrise toute relative des outils nécessaires au journalisme.

    Peut-être faudrait-il songer à des semaines consacrées exclusivement à la technique, tandis que d'autres seraient consacrées aux cours plus universitaires (sciences de l'info-com, histoire de la presse, anglais, géopolitique, droit ...) et d'autres encore seraient consacrées aux cours d'écriture.

    Bon, ça reste mon idée et ça n'engage que moi. 

     

    III) Partiels 

    En rentrant à l'IJBA, je me suis longtemps demandé de quelle manière on allait être noté. Après 3-4 mois, j'ai arrêté de me poser la question ! En vérité on a eu jusqu'à  présent 2 partiels sur table : l'un en droit de la presse (il fallait rédiger un article de presse sur le droit des pigistes) et l'autre en histoire de la presse (il fallait commenter une citation du cours).

    Les autres notes sont venues en cours d'écriture. J'ai déjà parlé du reportage sur toute une journée (comment se soigner à Bordeaux) avec le directeur. On ajoute à cela tous les papiers réalisés au cours du trimestre (portrait, synopsis, Pommereau, Rocard, SPIIL, brèves ...) et qui on été souvent corrigés assez vite lors d'entretiens individuels "express". On ajoute également une note en rédaction de dépêches AFP, en analyse des médias et en anglais. Enfin, on rajoute (je pense) une note en Secrétariat de rédaction (correction d'articles, remise en forme ...) mais à ce niveau rien n'est sûr.
    Tout cela constitue le contrôle continu.

    A la rentrée, on aura également un partiel en Sciences de l'info-com (en 2 parties) et il faudra également rendre un devoir en géopolitique. 

    En ce qui concerne le son, la photo, la vidéo et la maquette, je suis incapable de dire si on a été noté. A vrai dire, je pense pas. Sauf peut-être en vidéo puisqu'on a dû réaliser en 4h une vidéo sur un salon du design qui s'ouvrait à Bordeaux (de A à Z : idée, plans, filmage, montage). C'était, pour le coup, super formateur. Réaliser tout de A à Z en si peu de temps est un exercice qui m'a beaucoup plu. Dommage qu'on n'ait pas eu de suivi, de remarques ou de correction ...

    Comme vous le constatez, on est au courant de pas grand chose sur la notation. Ce qui confirme mon idée de départ qui est : si tu réussis le concours, tu as réussi l'école.

     

    Je ferai peut-être un prochain article sous peu avec une chronologie des temps forts de ces premiers mois à l'IJBA en quelques lignes.
    J'essaierai aussi d'écrire un premier article sur les concours car oui, à Noël, on doit déjà avoir commencé sa préparation ! Enfin, tout ça fera l'objet d'un article global je pense. D'ici là, passez de bonne fêtes !


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  • Voilà plus de 10 jours que je n'ai pas donné de nouvelles sur ce blog ! En fait, depuis la nuit américaine, il ne s'est pas passé grand chose. Les cours théoriques ont repris de plus belle à l'IJBA. je ne m'en plains pas forcément, d'autant plus que l'emploi du temps par semaine qu'on nous a donné au début de l'année m'indique que la pratique arrive après Noël, mais je commence à trouver le temps long.
    Certes, les papiers à rendre en écriture informative nous prennent du temps et de l'énergie mais nous attendons de nous mettre au vrai travail journalistique. C'est dans cette optique que la promo a décidé d'unir ses forces et de combiner ses différences au sein d'un webzine crée de toute pièce. Son nom ? Le Bordal ! Son but ? Précisement prendre du plaisir et traiter des sujets intéressants sur Bordeaux de façon sérieuse et surtout libre ! Le bébé est déjà en ligne : www.lebordal.fr et je vous invite à y faire un tour (même s'il n'est pas très rempli pour le moment).

    Journaliste 2.0
    www.lebordal.fr - Webzine des M1 (cliquez sur la bannière !)

    J'avais pas vraiment prévu de parler de cela ici. Comme quoi, après un moment de silence, j'avais des choses à dire. Le titre de mon article peut paraître un peu sombre au lecteur non initié aux nouvelles technologies comme on peut l'être ici (et dieu sait qu'on l'est ...) En clair, le 2.0 marque l'avènement d'un web participatif, dynamique où l'internaute trouve des infos via d'autres personnes (réseaux sociaux par exemple), les partage et participe à la création de cette info.

    Cette pratique du 2.0 est fondamentale pour nous, journalistes apprentis (du moins, nous dit-on). Aujourd'hui, il est nécessaire d'être acteur du web et non plus spectateur. D'avoir un rôle actif et non plus passif. Devenir créateur de contenu.
    Et finalement, bien que réticent à cette pratique, je me suis laissé tenter. Je vais donc donner tous les petits outils web qu'on nous a conseillés et les accompagner d'un petit commentaire. Ce que je dis là peut aussi s'avérer utile pour les aspirants journalistes et je pense particulièrement à ceux qui voudraient préparer les concours. Un tour sur ces sites, sans être indispensable, peut être intéressant.

    Je vais commencer soft. Il est bien sûr impossible de passer à côté des réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter (...) et LinkedIn (pour le réseau professionnel). Je passe vite là-dessus vu que j'ai déjà donné mon avis sur Twitter et que je pense pas que ça soit très utile de parler de Facebook. Pour LinkedIn, je pense que c'est intéressant (au même titre que Viadéo) mais il faut avoir la version Premium pour accéder aux fonctionnalités utiles. Je suis donc assez réservé pour le moment.

    Journaliste 2.0

    Je continue avec les agrégateurs de flux. J'ai nommé Scoop.it, Pearltrees et Paper.li. Le premier permet de créer un genre de blog en ligne où l'internaute va "rescooper" des articles, informations, tuto, vidéos ... qui lui plaisent et semblent intéressants pour un thème défini. Par exemple, je décide d'agréger toutes les informations que je trouve sur le Chili, je vais donc rescooper les informations qui me plaisent sur ce sujet et les partager sur Scoop.it et éventuellement doublonner sur Facebook ou Twitter.
    Pearltrees fonctionne sur le même principe d'agréger des contenus mais sous forme de perles. Je trouve que ça ressemble à du rangement de "favoris" en forme d'arbre à perles. Le site permet aussi de se relier à d'autres "arbres" du même thème ou approchant. Bon, pour le moment, je suis pas sûr de l'utiliser un jour. A l'inverse d'un Scoop.it qui me semble assez pertinent.
    Paper.li est aussi un agrégateur mais de post Twitter. On cible un mot-clé et le journal est généré automatiquement en fonction de différentes catégories autour du thème choisi (articles, photos, vidéos ... postés sur Twitter)

    Journaliste 2.0

     

    Journaliste 2.0

     

    Je poursuis avec des sites pour créer des pages web ou des dossiers. Mon annonce est floue mais je souhaite parler ici de WordPress et Prezi.
    Comment les définir ? WordPress est un générateur de site web. Il est possible de créer un site (ou blog) en passant par cette interface qui offre une grande liberté de manoeuvre. Prezi sera plus une manière d'organiser un exposé, une présentation de façon dynamique. C'est une animation Flash que l'on décide de A à Z. C'est souvent joli, ca fait un peu mal à la tête quand on passe plusieurs diapositives un peu vite mais ça change des Power Point basiques et inanimés.

    Journaliste 2.0

    Un dernier mot sur les outils photo. Il est de plus en plus difficile de trouver des photos libres de droit pour illustrer des articles de sites ou de blog (j'en sais quelque chose maintenant !). Pour retrouver des photos de Twitter sur Internet, je vous renvoie vers Skylines.io et Twicsy. Pour trouver des photos libres de droits, on pourra aller sur Foter ou les photos Creative Commons. Pour retrouver la source d'une photo ou savoir combien de fois votre photo a été réutilisée sur le net, on utilisera TinEye.

    Journaliste 2.0

    Dernier outil un peu hors de tout cela, il s'agit de Netvibes. Cet outil est un peu un mur de favoris où vous allez agréger des flux RSS (flux d'informations) venant des sites que vous voulez. On trouve de tout : des applications les plus simples (mails, météo, accessoires, réseaux sociaux) et d'autres venant de tous les sites internet qui vous plaisent (sport, info, loisirs ...). C'est pratique surtout quand on se connecte depuis un ordinateur différent du sien pour aller voir ses favoris et ses infos perso en un coup d'oeil sans s'éparpiller. De là à l'avoir en page d'accueil, faut pas charier (d'autant que c'est long à charger).

    Journaliste 2.0

     

    Ca fait déjà beaucoup de choses pour un seul article ! Je remarque que j'ai pas eu le temps de parler de mes cours de photo et vidéo qui ont commencé. Ni des reportages qu'on nous a commandés. Ni de la géopolitique. Ni des entretiens individuels de correction. 
    Voilà qui fera l'objet d'un autre article ... disons dans une semaine, peut-être plus, peut-être moins. 


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  • Comment passer au travers de l'information principale de ces dernières heures ? Barack Obama a été réélu président de Etats-Unis d'Amérique. L'IJBA avait donc décidé de mettre les M1 en première ligne et de les faire participer activement à cette "nuit américaine". De 18h à 6h (heure française), on est donc tous resté à l'école. Direction, le plateau TV ! Au programme ? Deux débats organisés par des étudiants de M1, l'un sur les clés de l'election, l'autre sur les enjeux et conséquence de cette élection sur la politique intérieure et extérieure. Un quizz organisé par le consulat américain est aussi à l'honneur (de 11h à minuit) et un concert des Fabulous Fabs est programmé jusqu'à 3h du matin et l'allumage de CNN pour les premières estimations.

    6 Novembre : Nuit américaine (enfin presque)

     

    Pour bien comprendre cette Nuit américaine, il faut reprendre les cours d'anglais à l'IJBA depuis le début de l'année. Nous avons été avertis de la mise en place d'un tel dispositif le jour de la rentrée, soit le 20 septembre (1 mois et demi avant l'élection). Au lieu de s'atteler à la réalisation d'une chronologie des événements précise dès les premiers cours, on préfère nous faire commencer en douceur. Quelques exercices simples nous sont proposés : simulation d'un débat Romney vs Obama ; trouver des vidéos concernant des thèmes imposés. Des semaines, non pas perdues, mais gâchées car on aurait pu faire bien plus et bien mieux : attribution d'un thème de campagne à un groupe puis brainstorming sur des débats, montage de clips, réalisation en amont d'interviews etc ...

    Au lieu de ça, on nous fait attendre le jeudi avant les vacances de la Toussaint pour organiser (dans une journée d'anglais de 6h ...) les questions aux débats et pour se répartir les rôles. Au final, beaucoup de personnes sont pressées par le temps, d'autant plus que les vacances coupent les semaines de travail et empêchent le travail collectif. Résultat : du temps perdu et à rattraper dès la rentrée soit la veille de l'élection. 
    Pire, tous les étudiants doivent se retrouver le jour de l'élection pour un debrief des débats et vérifier les incohérences. On sent la désorganisation. La moitié des gens n'ont rien à faire, l'autre moitié est submergée par les taches ...

    Finalement, les deux débats se sont bien passés grâce à l'organisation précise (et malgré le stress !) de 4 étudiants chargés pour cette mission. Seul point noir : la langue utilisée pendant les débats. Les questions sont à moitié français/anglais mais les réponses sont exclusivement en français. Bon pour la compréhension, moins pour le côté "américain". Sinon, les clips, les interviews et les infographies réalisées par les étudiants s'enchainent à merveille. La présence des M2 à la technique  permet aussi de faciliter la tache déjà ardue.

    Par ailleurs, le live-tweet s'organise bien (@NuitAmIJBA et #NAijba si vous voulez revivre le live sur Twitter) et permet de suivre l'élection américaine en direct. On tweete ce qui se passe à l'intérieur de la salle mais aussi les infos qui passent en continu sur CNN.

    6 Novembre : Nuit américaine (enfin presque)
    Le plateau TV de l'IJBA (photo Fr3 Aquitaine)

    Dès 3h du matin, le dépouillement va bon train et CNN organise un décompte live avec des projections toutes les heures. Si Romney est en tête au départ (tant au niveau des grands électeurs que du nombre de voix total), Obama reprend l'avantage vers 4h30 et le dépouillement des états de l'ouest, acquis à sa cause. A 5h15, les résultats de l'Ohio tombent, le fameux swing-state (etat indécis) sans qui un candidat ne gagne pas l'élection. Obama l'emporte et rafle les 18 grands électeurs nécessaires pour atteindre la majorité absolue de 270 grands électeurs sur 538. Il est réélu président des Etats-Unis.

     

    Après l'arrachage des décorations de la salle, un bref ménage et une grande attente du discours du consul américain (et une photo de groupe !), les quelques vaillants étudiants de l'IJBA restés jusqu'au bout peuvent enfin rentrer chez eux. Il n'est pas loin de 6h30 du matin. Obligés de venir à 11h pour le fameux débrief, certains avaient eu le courage de revenir vers 15h pour préparer les sandwichs et la salle. Une présence continue très éreintante pour tous. Mais un fabuleux souvenir pour chacun.  

    6 Novembre : Nuit américaine (enfin presque)Joel Maybury, consul des USA à Bordeaux (photo Fr 3 Aquitaine)

    Deux vidéos de Fr3 Aquitaine sur le déroulement de cette soirée particulière

     

     



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