• Epilogue

    Petite dernière photo de l'école avant de partir.

     

    J'avais promis en commentaire que j'évoquerai mon mémoire. J'en profite pour faire un article intitulé "épilogue", fort bien nommé car je viens de rentrer tout juste de ma soutenance de mémoire. L'IJBA et Bordeaux c'est donc fini, définitivement !

    Ca fait un peu bizarre de dire ça ! J'ai l'impression que mon article de présentation, c'était y'a des années ... Et pourtant : 20 septembre 2012 - 11 juin 2014, il s'est à peine écoulé 2 ans ! Mais il s'est passé tellement de choses ! La vie étudiante prend fin aujourd'hui et il faut maintenant découvrir son métier, de l'intérieur, pour de vrai, durablement, sans convention de stage ! Comme cela a été dit en commentaire, j'ai eu la chance de remporter un concours - le Tremplin Radio France - qui me donne la possibilité de faire un an en CDD à Radio France. C'est formidable et j'en profite encore pour remercier tout le monde à l'école et tous ceux que j'ai croisés au cours de mes stages et grâce à qui j'ai progressé. 

    Il ne me restait "plus qu'à" écrire et soutenir ce mémoire. Je travaillais sur la problématique de la création d'un média pan-européen. Mon idée de départ était : est-ce qu'un média européen paraissant dans tous les pays dans chaque langue peut amener à créer une identité européenne ? J'ai donc beaucoup travaillé avec des journalistes, des chercheurs sur les questions d'espace public, d'espace public européen, d'espace médiatique européen ... pour en arriver à plusieurs conclusions. En vrac, le fait que l'Europe ne soit vue que dans des termes nationaux et considérée comme trop technique ou trop complexe par les journalistes nationaux empêche son bon traitement, qu'il est difficile de construire une information européenne car il n'existe pas de public européen, que les référentiels culturels nationaux et les langues empêchent une compréhension mutuelle dans un espace de débat européen qui n'en est qu'à son balbutiement.

    Bon, le mémoire fait 65 pages ... Difficile de le résumer en cinq lignes ! Pour ceux que ça intéresse vraiment, envoyez-moi un petit mail et je vous le ferai suivre sans problème ! 

    Carte rendue, mémoire soutenu, dernières photos prises et maintenant blog terminé ... Je crois bien que je touche au bout là ! Ca y est, c'est bon ? Je ne suis plus étudiant ? Allez, presque ! Encore quelques semaines avant de perdre officiellement mon statut (et ma réduction au ciné) et de recevoir mon diplôme (ce qui devrait bien me laisser le temps de finir mon CDD à Radio France). Encore merci à tous ceux qui m'ont lu et envoyé des messages, je suis content que ces modestes lignes aient pu vous aider, même si comme je l'ai souvent répété, cela reste ma vision de mes deux ans et non une vision objective, mais il fallait être aveugle pour ne pas le comprendre ! 

    Je vous renvoie vers mon site si vous voulez suivre maintenant mes productions journalistiques au cours des prochains mois : ça se passe par là. Et toujours, mon fil Twitter si vous voulez jeter un coup d'oeil, c'est là !

    Maxime


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  • J'ai beaucoup de mal à commencer cet article. J'aurais aimé être très exhaustif sur mon ressenti en sortie d'école. Je crains par avance de ne pas l'être, d'être trop fouilli et de vous perdre dans toutes sortes de considérations. J'ai commencé la rédaction de cet article y'a déjà plusieurs semaines : au retour de mon stage de février. L'école était "presque" finie et mon idée déjà faite. Je vais essayer d'ordonner ça en plusieurs temps.

    I) Ressenti général

    J'ai passé 4 concours pour rentrer en école de journalisme. A l'issue des concours, 2 écoles pouvaient m'accueillir. J'ai fait partie de ceux qui ont la chance de choisir : CUEJ ou IJBA. J'ai hésité un long moment. Je ne saurai trop dire ce qui m'a poussé à choisir Bordeaux plus que Strasbourg. Les deux écoles semblaient se valoir. J'ai recueilli des témoignages et ils étaient tous partagés. 
    2 ans plus tard, j'ai quand même l'impression d'avoir fait le bon choix. Encore une fois, tout cela est mon ressenti et n'est absolument pas objectif. Je me base sur les témoignages reçus de personnes ayant été à Strasbourg et sur mon avis de Bordeaux et j'en conclus que l'IJBA m'a surement plus apporté que le CUEJ n'aurait pu le faire. Mais les avis peuvent diverger et je n'impose pas ce constat personnel à tout le monde. Le CUEJ est sans doute une bonne école mais qui semble se reposer sur une notoriété passée. L'IJBA - avec tous ses défauts - me semble une école montante à l'heure actuelle. D'autres vous diront peut-être le contraire.

    En 2 ans, j'ai appris énormément de choses. Je pense quand même qu'on aurait pu encore en apprendre plus. Après, tout est question de travail personnel aussi. Je regrette parfois qu'en première année on ne travaille pas assez sur l'environnement actuel du journalisme. Qui est qui ? Qui fait quoi ? Qui sont les dirigeants des titres de presse, de radio ... Qu'ont-ils fait ? Je regrette presque qu'on ne nous ait pas imposé la lecture de certains ouvrages "fondateurs" du journalisme. Mais là encore, c'est un travail que chacun peut faire de son côté. 

    II) La première année

    Pendant que j'y suis, autant commencer par là. Il y a un fossé entre première et deuxième année. Un fossé en terme de travail déjà, et d'engagement. Quand je dis engagement, je veux dire qu'on sent tout de suite en M2 que c'est la dernière année et qu'il faut déjà se considérer journaliste et ne pas attendre la sortie. En M1, j'avais moins ressenti ça. On a clairement l'impression d'être encore à la fac, que ce soit dû aux cours, aux quelques devoirs d'écriture, aux partiels, à la vie à 36 ... 

    Le problème de cette première année, c'est son côté ultra théorique pendant plusieurs mois. Et pas de la théorie passionnante. Pas de mise dans le bain du journalisme, enfin pas assez. La critique des médias y est sous représentée voire laissée de côté, l'éthique du journalisme également (bien qu'on ait eu 2 cours là dessus), la compréhension globale de notre métier n'est pas au programme. On rentre dans une école et on nous enseigne la fac : comment écrire, les techniques d'infocom, de l'anglais digne du lycée ... Je sais que la maquette universitaire impose des choix. Mais ces choix ont pourri une partie de notre première année. Pas de formation technique (aux logiciels, au matériel), pas ou peu de pratique (trop peu d'écriture, peu de maniement de caméras et Nagra pour la radio ...) Bref, on arrive au 2eme semestre avec déjà 5 mois dans une école et on n'a pas appris grand chose. 

    Heureusement, le 2nd semestre est mieux. Entre Imprimatur et les sessions TV / radio + BKL + le datajournalisme, on a bien bossé. Mais, on est encore dans les réflexes du premier semestre. La dose de boulot a été si tranquille avant que le contraste est saisissant. Cela explique aussi pourquoi BKL a été mal préparé en amont. Parce qu'on nous a trop souvent laissé tranquille, on nous a laissé trop de latitude. Mais je l'ai déjà dit, nous avons aussi notre part de responsabilité là dedans. Certains trouveront peut-être qu'on avait assez préparé BKL, c'était pas mon impression et je le répète, ce que j'écris ici est mon ressenti donc ça peut ne pas coller au ressenti global.

    III) Les stages

    La bascule se fait avec le stage charnière de l'été. On passe d'étudiant à journaliste. Réflexe qu'on ne doit plus perdre ensuite. Je ne parlerai pas de mon stage perso, et j'ai déjà fait un retour sur les stages de cet été précédemment. Ces quelques lignes sont simplement là pour rappeler l'importance des stages. Souvent, on me demande combien de stages on fait au cours des 2 ans. C'est très aléatoire. Ca dépend des gens, des spécialités, des envies, des opportunités. En ce qui me concerne j'ai fait 9 stages (Dernières Nouvelles d'Alsace, France TV sport, Le Progrès, la RTVE en Espagne, France Bleu Saint-Etienne à 2 reprises, France Inter, RFI, et il me reste France Info en septembre) Et je conseille à chacun d'en faire le plus possible, notamment en 1ere année où on a le temps d'en faire. Mais avec le recul, plutôt que de tester plusieurs rédacs différentes, je trouve que revenir dans une rédaction est super avantageux. Ca permet de connaitre le lieu, l'équipe, la manière de travailler. Sur un stage de 15 jours, c'est très intéressant de pouvoir rentrer vite dans le vif du sujet. On aura le temps d'être perdu à chacune de nos arrivées dans nos futures rédacs ! Là, avoir une certaine sécurité en revenant peut être bien. Surtout que les personnes nous voient évoluer au fil du temps. Bref, découvrir plusieurs rédacs, c'est très bien mais s'il est possible d'avoir une continuité c'est bien aussi.

    IV) La seconde année

    Autant vous dire qu'elle est déjà terminée et que je m'en suis pas rendu compte. Tout change entre M1 et M2 : le rythme, les profs, le contenu, les responsabilités ... On passe d'étudiant à journaliste. Dans la spé radio, on forme vraiment une rédaction que tu intègres chaque jour avec une conférence de rédaction pour savoir ce qui s'est passé dans l'actu, ce qu'on va faire aujourd'hui, comment ... Comme dans une vraie rédaction.
    Les journées commencent donc tôt avec le tour des radios, des journaux, du fil AFP ... et se poursuivent avec la journée de travail (reportages, journaux, flashs, impro, direct ... ce sont à peu près tous les exercices qu'on nous a fait faire)
    Je parle pour la spé radio, c'était vraiment super ! Les intervenants sont de qualité, on bosse beaucoup et on progresse énormément. Quand on réécoute nos reportages d'il y a quelques mois et ceux d'aujourd'hui, on voit vraiment cette progression. Et je dois dire que ça fait plaisir de voir qu'on a appris vraiment quelque chose. Mieux : qu'on l'a intégré, que c'est devenu naturel. Alors, bien sûr, on en est qu'au début de notre progression, mais les bases sont jetées. 

    Pour ceux qui choisiraient autre chose que la radio (il en faut !), les autres spés sont aussi de qualité. La presse écrite manque peut-être un peu de "hard news" et préfère l'écriture plus longue, et la TV manque peut-être également de format long (comme la radio d'ailleurs). Mais ce ne sont que quelques critiques que j'entends et je ne saurai les formuler avec certitude. Ce qui est sûr, c'est qu'on est bien formés à l'IJBA, dans toutes les spés. L'école nous met dans de bonnes dispositions et même si tout n'est pas parfait, les gens s'en sortent plutôt bien à la sortie, même si les débuts dans le journalisme sont forcément compliqués et précaires. 

    V) Bilan

    Bien sûr on pourrait améliorer des dizaines de choses à l'IJBA, tant sur le plan de la communication (au conseil universitaire notamment, où il n'y avait pas de représentant de chaque spécialité, ce qui va changer l'an prochain), que technique (des ordis souvent trop lents, en radio notamment) que purement formel (une première année trop théorique notamment) ... 
    Mais, même si ça prend du temps, on voit des améliorations (refonte des spés d'une année sur l'autre, réparation du studio radio, amélioration constante du studio actuel pendant l'année et beaucoup de promesses formulées !) 

    Globalement, je n'ai jamais regretté mon choix. Venir dans une école de journalisme et dans cette école a été bénéfique pour moi. Mais je dois dire que si c'était à refaire, je tenterai de faire mes deux années d'école en alternance. J'ai croisé au cours de mes stages plusieurs étudiants qui sont intégrés dans des rédactions pendant plusieurs mois et n'ont que quelques plages de cours. A chaque fois, j'ai trouvé que ces personnes avaient plus d'expérience (forcément) et qu'elles étaient toujours de bons journalistes. Cette formule se développe de plus en plus et si c'était à refaire, j'adorerais faire ça. Malheureusement, je ne crois pas que l'IJBA le propose à l'heure actuelle. Mais en tout cas, c'est à réfléchir pour ceux qui envisagent les concours.

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    Voilà ! Je touche au but ! Cet article a été vraiment long à écrire (et à lire aussi j'imagine). J'avais un peu l'impression qu'avec cet article, je mettais fin à mes 2 ans à l'IJBA. Et c'est d'autant plus vrai que j'ai rendu ma carte Multipass qui permet d'accéder aux salles de l'IJBA. Désormais, il ne me reste que mon mémoire à écrire (je réécrirai peut-être 2-3 lignes à cette occasion). L'IJBA est donc bel et bien fini ! 

    Merci en tout cas à tout ceux qui m'ont suivi pendant 2 ans. Merci à ceux et celles qui m'ont lu, écrit, contacté pendant l'écriture de ce blog. Merci à vous et bonne continuation. Bon courage à ceux qui vont passer les concours, à ceux qui entreront dans une école (IJBA ou autre) et à bientôt ici ou ailleurs.

    L'IJBA est terminé mais le meilleur commence !! Si vous voulez continuer de me suivre dans mes aventures journalistiques, vous pouvez le faire ici et

     

    Maxime


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  • Ca faisait un petit moment que l'école n'avait plus organisé de conférences à thème. La dernière, je crois, était animée par Nathalie Nougayrède dans le cadre des Tribunes de la Presse. A quelques jours de la journée internationale des femmes (8 mars) et en plein débat sur la parité dans les médias, le débat de ce soir m'intéressait clairement.

    Au menu : 6 femmes (3 de Sud Ouest, une de France 3, une de l'AFP et une ancienne de RMC) et un homme pour animer ce débat. Osons les femmes. Tout de suite, la directrice adjointe de l'école se dépêche de préciser : mettre une femme au poste de gouvernance n'est pas un "risque", il faut prendre ce terme "osons" autrement, comme de l'audace. Dont acte.

    Je m'attendais pas à grand chose de ce débat. Par expérience, j'en attends trop et je suis déçu. On effleure le sujet, sans apporter de solutions et dans un temps trop limité. Je dois bien avouer que ce soir, j'ai apprécié le débat. Les 6 femmes présentes ont raconté de véritables tranches de vie. Mention spéciale à Marie-Christiane Courtioux, présidente du club de la presse de Bordeaux et ancienne de RMC, qui a vraiment fait vivre au public une trentaine d'années à l'intérieur de sa rédaction monégasque. On a bien senti à travers tous les parcours ce que cela fait d'être une femme dans ces rédactions. Étonnamment, j'ai appris que ces femmes s'étaient retrouvées à ces postes par défaut ou "pour de mauvaises raisons" et pas véritablement par envie. Elles s'y sont retrouvées car il fallait des femmes à ces postes ou parce qu'il ne fallait pas donner ce poster à untel. Ce défaut d'envie conjugué à leurs doutes ("en suis-je capable ?") explique les faibles pourcentages de femmes à des postes clés dans les rédactions (comme l'ont montré les graphiques des M1 qui ont bien bossé sur le sujet).

    Les méthodes de management ont également été évoquées. Pour les femmes présentes, il n'existe pas de management féminin ou masculin. Tout se fait en fonction de son vécu et de sa personnalité.

    La partie la plus importante à mes yeux, celle des solutions pour intégrer plus de femmes aux postes de gouvernance, a été un peu survolée. Pour la plupart, ces solutions proviennent du Collectif Prenons la Une, créé par de nombreuses journalistes il y a quelques jours pour dénoncer les inégalités entre hommes et femmes dans les médias (représentation, salaires, remarques et Unes sexistes ...). On a donc parlé quotas ... Il y a les pour et les contre. On a parlé aussi sanction économique ... Globalement, ce qu'il est ressorti, c'est que la profession ne pourra pas progresser sans imposer des quotas. C'est un peu le pire système à l'exception de tous les autres. 

    Mais globalement, ce sont les mentalités qui doivent changer. Et la société qui doit se questionner. Les femmes n'ont généralement pas de postes de direction ou de postes à responsabilité car elles ont un rôle familial. On a souvent entendu que combiner vie de famille et vie professionnelle était compliqué et certaines ont fait le choix de ne pas avoir d'enfants pour préférer leur vie pro. Quel rôle ont alors les hommes ? Ont-ils plus envie de prendre des postes à responsabilités ? S'en sentent-ils plus les capacités ? Sont-ils favorisés dans les rédactions ? Peuvent-ils sacrifier leur vie de famille ? Ont-ils envie de voir leurs enfants grandir ? Des questions auxquelles le débat n'a pas su / pu répondre. La question est plus sociologique et philosophique qu'autre chose de toute manière.

    Ce qu'il a manqué à ce débat c'est certainement la présence de femmes journalistes en situation précaire (pigistes / CDD) et voir leur parcours, la difficulté de progression et leurs envies. Car ce débat nous a proposé la vision de femmes d'un certain âge (sans leur faire offense bien entendu, la moyenne d'âge devait être de 45 ans) et qui occupent déjà des postes à responsabilité depuis plusieurs années. Qui plus est, ces femmes sont arrivées à un moment où le journalisme offrait beaucoup de boulot et, quasiment toutes l'ont dit, elles ont bénéficié d'une fenêtre de tir qui s'est ouverte pour intégrer ces postes.

    La situation actuelle est bien plus complexe et la remarque de quelqu'un dans le public était pertinente : "que va-t-il se passer maintenant ? Est ce que le nombre de femmes à ces postes ne va pas tendre vers la diminution ?" 
    On peut espérer que non. Le collectif Prenons la une travaille en ce sens. Je vous invite d'ailleurs à visiter leur site internet si ce n'est pas déjà fait : Prenons la Une et à signer leur manifester en leur envoyant un petit mail : prenonslaune@gmail.com

     

    Il y aurait encore des milliers de choses à dire sur la question et ce compte rendu non exhaustif est là pour lancer le débat pour ceux et celles qui le souhaitent.


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  • Les semaines s'enchaînent dans toutes les spés, à tel point qu'on est déjà aux vacances de février et que j'ai pas eu le temps de voir que 6 semaines étaient déjà passées. Les exercices derrière le micro sont plus nombreux, les reportages un peu moins même si on continue d'en faire. Les semaines politique et justice viennent de se terminer. On a passé une demi-journée au tribunal la semaine dernière pour un reportage sur une affaire en correctionnelle. Vraiment très intéressant. On touche du doigt ce que l'on va faire dans quelques mois. 

    Et même d'ici quelques jours. Les vacances de février sont l'occasion d'un nouveau stage. Direction Paris pour certains d'entre nous. Intégrer une rédaction parisienne tranche complètement avec notre quotidien. Même pour 15 jours, ça va nous faire bizarre. Côtoyer de vrais délais de production avec la responsabilité d'un résultat diffusé sur une antenne natio, c'est pas le même stress.

    Bon, on va s'en sortir ! Et après il faudra préparer les concours. La sélection Radio France est dans moins d'un mois, les autres concours dans 2 mois à tout casser. Mi-avril, ça sera la fin. Ne restera que les stages et les finales de concours. On se rend compte que tout ce qu'on appris au cours de ces 2 ans (plus spécifiquement de ces 6 mois), il faut le mixer et tout appliquer demain. Une apothéose en quelque sorte. Mais l'apprentissage ne fait que commencer, et les stages sont là pour ça.

    Les municipales et une semaine de cours. Voilà à quoi se résume l'IJBA désormais. C'est rien. Quasiment rien.


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  • J'ai un peu de mal à me rendre compte que tout sera terminé dans quelques semaines ... A peine on reprend pour le dernier semestre que la fin se fait de plus en plus présente. Dans toutes les spés, on parle de "l'après", de ce qui nous attend à la sortie. 

    Je referai pas le couplet sur nos chances de trouver un taf en sortie d'école. On sait tous qu'on va galérer un moment avant de trouver un boulot stable. Encore faut-il vouloir quelque chose de stable. Certains d'entre nous ne veulent pas forcément de CDI dans l'immédiat. Bouger, voir des villes ou même des pays différents peut être très intéressant. Cela dépend des envies de chacun.

    Mais il est vrai que la sortie d'école est dans toutes les têtes. Il faut déjà préparer les stages à chaque période de vacances scolaires, se construire un parcours cohérent, prendre des contacts ... Et il faut aussi préparer les concours de sortie. Eh oui, on pensait avoir fait le plus dur en rentrant en école, en réussissant ces fameux concours dont j'ai parlé plusieurs fois ! Eh bah non ! Les médias organisent aussi des concours en sortie d'école pour repérer les talents et leur proposer des contrats. 

    Ces concours existent dans toutes les spés. Ils sont peut-être plus développés en TV et radio. Je vais parler de ce que je connais, c'est à dire la radio. 5 radios proposent des concours : RTL, Europe 1, RMC, RFI et Radio France. Ce dernier est un peu particulier. Il se déroule en 2 temps :
    - Une sélection à l'intérieur de l'école (en mars) : une épreuve derrière le micro, une épreuve de reportage et une épreuve web.
    - En fonction de cela, on obtient soit rien du tout, soit 1 ou 2 mois de CDD l'été dans le groupe Radio France (Inter, Info, Bleu, Le Mouv, Culture ...)
    - 6 étudiants sont sélectionnés dans les 14 écoles de journalisme pour passer le Tremplin Radio France. Rebelote à Paris (en mai). Le premier gagne 1 an de CDD, le second gagne 6 mois.
    Les autres médias organisent des épreuves uniques à Paris.  

    Il faut donc se préparer à cela. Mais aussi penser aux sessions qui ont lieu à l'école. On doit aussi préparer les municipales où nous collaborons avec France Bleu Gironde. Et aussi, il faut penser à faire son mémoire !

    Autant dire que la deuxième année n'a rien à voir avec la première. A tel point que j'ai l'impression d'être plus dans la même école. Le rythme s'accélère de jour en jour, et la sortie se fait (malheureusement) de plus en plus proche. Et l'avenir, lui, reste flou. 

     


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