• Je voulais attendre la fin de notre session "data journalisme lab" pour écrire un article. J'ai attendu l'étincelle qui pourrait changer le ton de ce billet. En vain. Pourtant, ceux qui me connaissent pourront en témoigner : le data journalisme, j'y crois ! Je milite pour la libération de données par les collectivités locales et je suis persuadé que l'information mise en forme graphiquement est une forme d'avenir du journalisme. Loin de moi l'idée de dire qu'il ne faut faire QUE cela, ou que l'avenir du journalisme passe uniquement par le data. Je pense simplement qu'un article papier ou web illustré avec des infographies est une réelle avancée. Par ailleurs les outils web permettent aujourd'hui des prouesses techniques très intéressantes et les sites web des quotidiens s'en servent généralement bien.

    L'IJBA a donc décidé de renouveller l'expérience de l'année dernière en bloquant 2 semaines pour une session "data journalisme".
    L'an passé, les étudiants de Master 1 étaient accompagnés de développeurs et de graphistes afin de les aider dans la réalisation de leurs visualisations graphiques. Ils n'avaient pour seule limite que leur imagination. Restait à voir ce qu'il était possible de faire avec les developpeurs qui s'occupaient du code internet.
    Cette année, c'était bien plus light et du coup la session sensée être "super intéressante" est vite devenue super barbante. Je m'explique. L'école a jugé bon cette année de nous laisser nous débrouiller seuls. Or, pour faire du data-journalisme, il faut la combinaison d'un journaliste qui regroupe les données publiques, les met en forme et travaille son angle mais aussi d'un developpeur / graphiste qui puisse mettre en forme visuelle ces données et surtout les coder puis les intégrer à un site internet. Cette dernière étape nécessite de bonnes capacités en HTML, CSS, Javascript ... ce que quasi-personne ne maîtrise dans notre promo.

    Balayés nos espoirs de belles visualisations interactives, il faut revoir nos ambitions à la baisse ... Vraiment à la baisse ! 
    Même si nous sommes certes accompagnés d'un excellent developpeur / graphiste du Monde.fr, il est trop seul pour guider les 12 groupes et donc les 12 projets différents. Bonjour la migraine pour lui, bonjour l'attente interminable pour lui poser une question pour nous !

    Pendant ces 2 semaines, il a donc fallu dans un premier temps fixer nos sujets et nos angles, rechercher les données en rapport avec le sujet, les classer/nettoyer, les traduire dans un visuel pas trop compliqué à réaliser par nous (cartographie, camemberts, graphiques ...) et réaliser un texte explicatif.
    Autant dire qu'en 2 semaines on a eu le temps de compter les heures ... Vu que la réalisation graphique est simpliste, le projet perd en consistance. En ce qui me concerne (mais peut-être suis-je un cas isolé), je suis carrément déçu que l'école n'ait pas renouvelé l'expérience de l'an dernier dans les mêmes conditions. Résultat, on fait un projet au rabais ... On se limite même dès le choix du sujet car on sait que la visualisation ne sera pas à la hauteur de nos attentes.

    Alors, vient le moment où je dois répondre à la question de départ. Data : avenir ou écran de fumée ? Réalisé dans des conditions optimales avec le concours des personnes compétentes, le data-journalisme peut apporter une réelle plus-value au journalisme et peut le sortir de sa torpeur en apportant des éléments graphiques dont le lecteur peut se saisir. Réalisé dans les conditions de ces 2 dernières semaines à l'IJBA, lorsqu'on n'a aucune compétence en langage HTML, Javascript .. c'est une grande frustration. J'espère que l'an prochain, les futurs M1 seront accompagnés de personnes compétentes et disponibles à leurs côtés.
    En ce qui concerne le rendu final, même si tout n'est pas entièrement fini, je trouve finalement qu'on a réussi quelque chose de qualité ... mais ce n'est rien comparé à ce que les étudiants de l'an dernier ont réalisé, et rien comparé à ce qu'on aurait pu faire avec plus de moyens. Bien sûr on peut toujours faire mieux, mais dans ces conditions, ce que la promo a fait est déjà très encourageant. Le bilan n'est donc pas si noir que cela. Peut-être est-ce la deception qui prend un peu le pas sur le reste ! 

    Je vous invite à aller voir nos productions ici ==> http://www.datajournalismelab.fr/

     

    Cet article est l'un des derniers de cette première année ! Et oui, les cours sont désormais terminés. On vient d'entamer les vacances de printemps. Il ne restera ensuite que le voyage à Birmingham (avec de la pré-production et de la post-production), et ça en sera fini pour le Master 1. Nos M2 viennent de s'en aller, nous serons désormais seuls à l'IJBA ! Dans un mois, c'est le concours pour les futurs M1 ... Déjà ! Le temps passe vite ! 
    Prochain article dans un mois je pense, une fois que Birmingham Kultur Lab sera entamé voire terminé ! 


    2 commentaires
  • Je profite de ce jour férié pour revenir un peu sur pas mal de choses qui se sont déroulé ces derniers temps à l'IJBA. Au vu du titre de l'article, vous avez compris que je vais revenir sur mes secondes initiations presse écrite (avec Imprimatur) et TV mais aussi sur un événement particulier : le tournoi de foot inter-écoles de journalisme.

    I) Imprimatur 679

    Cet Imprimatur a été un peu particulier car nous n'avons eu que 2 jours en salle informatique pour le mettre en page et finir l'écriture de nos articles. Encore un problème d'organisation puisque cette réduction d'un jour par rapport aux autres groupes est venue du fait des vacances de mars. Pour avoir le magazine avant le départ des étudiants en stage de mars, il fallait donc finir mardi et non mercredi, auquel cas Imprimatur serait revenu dans les locaux de l'IJBA que le lundi suivant.
    Il a donc fallu accélerer la cadence. Bon exercice au final, mais un peu inégal envers les autres groupes (même si le dernier groupe connait en ce moment des problèmes d'organisation tout aussi drastiques)

    Imprimatur n°679 / 2ème session TV / Tournoi inter-écoles

    Imprimatur restera un excellent souvenir bien qu'il n'arrive que 2 fois (ce qui devrait être étendu à 3 l'année prochaine avec des groupes restant au nombre de 12). Il reste dommage que dans la préparation des sujets, les étudiants n'aient pas de dérogation pour manquer quelques cours. C'est difficile de caler des RDV hors des périodes de cours (9h-17h) et parfois on ne choisit pas. Le problème a longtemps été soulevé et j'espère que la contrainte sera allégée.

    II) Session TV n°2

    La seconde initiation TV commence comme la première. Lundi et mardi sont consacrés à la prise d'images et au montage d'un sujet d'1'30 min. Il s'agit de corriger les erreurs pointées dans la première session. Jusque là rien de bien sorcier.
    Le plus dur arrive mercredi quand nous devons présenter un journal télévisé sur le plateau TV. L'un de nous fera à tour de rôle le présentateur, un autre jouera le rôle du chroniqueur. On doit donc préparer des lancements TV pour chaque sujet tourné la veille par les 4 groupes ainsi qu'une chronique pour le journal d'un camarade. C'est une expérience extra car on n'a pas l'habitude de se retrouver sur un plateau de télévision, avec 2 caméras braquées sur nous. On se retrouve face à ça avec nos petites fiches où les lancements sont écrits. On s'y croirait presque !
    On fait un debrief ensuite avec les profs où on revisionne tous les journaux TV du jour. On rigole beaucoup à se voir à la télé, mais j'ai été surpris de voir l'aisance de tout le monde dans cet exercice. Pas trop de stress, beaucoup d'assurance. 
    Même si je ne souhaite pas faire TV, j'ai beaucoup apprécié cet exercice qui apprend la gestion du stress face à la caméra et fait aussi travailler l'élocution et les expressions du visage. Dommage cependant que ce ne soit qu'un "one shot".

    Imprimatur n°679 / 2ème session TV / Tournoi inter-écoles
    Le plateau TV de l'IJBA (désolé pour le flash !)

     

    III) Tournoi inter-écoles de journalisme

    Peut-être qu'un mot sur ce tournoi était superflu. Tant pis ! Au moins ça me donne l'occasion de planter le décor ! 
    Chaque année, les 13 écoles de journalisme se retrouvent pour un grand tournoi de football dans la ville qui a gagné le tournoi l'année précédente. Samedi 30 mars, l'édition annuelle se jouait à Tours, équipe victorieuse en 2012 en terre bordelaise.
    C'est l'IPJ qui a gagné cette édition en gagnant tous ses matchs de phase finale aux tirs-au-but. L'IJBA s'est fait sortir en 1/4 de finale, cruellement, par le CELSA.

    Imprimatur n°679 / 2ème session TV / Tournoi inter-écoles
    L'Etoile Rouge de l'IJBA recrute pour 2014 !

    Ce tournoi reste l'occasion aussi pour toutes les écoles de se rencontrer, ce qui n'arrive jamais. 
    RDV à Paris donc en 2014 pour un nouveau tournoi et espérons une victoire bordelaise qui aurait été méritée cette année !

     

    Prochain article sur la dernière session radio et la suite du calendrier IJBAien quand on l'aura finie, à savoir d'ici 10 jours !

     


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